Les soins que Renaud a reçus à l’Hôpital ont complètement changé sa vie, changé la vie de la famille.
« J’ai le souvenir d’avoir reçu un appel du directeur de l’école. J’étais en réunion. Ça ne va pas avec Renaud. Je lui ai dit que je parlerais à mon fils le soir à la maison. Il me répond: “Non, ça se passe maintenant”. J’ai quitté mon travail en catastrophe. Renaud était bouleversé. On avait frappé le mur. »
Renaud, alors en secondaire 2, et ses parents ont vécu tout un choc quand ils ont appris que Renaud devrait faire un séjour au centre de jour de pédopsychiatrie de l’Hôpital. Tout a commencé en secondaire 1. Crises d’anxiété. Manque de confiance en soi. Stress de performance. Relations de dépendance. Idées noires. Les choses n’ont fait qu’empirer jusqu’au jour où l’école les envoie à l’urgence.
De son propre aveu, si Renaud n’avait pas été immédiatement pris en charge pour ses troubles anxieux, il ne sait pas où il en serait aujourd’hui. Possiblement sur la voie du décrochage. Tests psychologiques. Thérapies. Travaux scolaires. Renaud apprend des trucs pour mieux affronter la vie de tous les jours. Complètement dépourvus, ses parents aussi apprennent à trouver les bons mots. Une période difficile, mais nécessaire. Au point que Normand décide de faire un don majeur pour aider d’autres jeunes comme Renaud à s’en sortir.
Chaque jour, chaque mois, chaque année qui passe où on n’intervient pas médicalement auprès d’un jeune en crise représente un coût énorme. Pour la personne elle-même. Pour la société.
Votre appui a été d’autant plus important que la demande de soutien en santé mentale a augmenté avec la COVID-19. Grâce à vous, des jeunes ont trouvé à temps les outils pour bien fonctionner pour le restant de leur vie et éviter de basculer vers des problèmes encore plus graves.
