C’est un travail qui est grand parce que la fin de vie est immense. Il faut prendre soin de ce moment-là.
Martine Ashby, art-thérapeute
Nicole est en train de dessiner. «Une mer houleuse… Un petit requin dans les vagues… Le requin cherche le petit homme… Il va aller le manger…» En musique de fond, Robert Charlebois.
Nous sommes en pleine séance d’art-thérapie. Au département des soins palliatifs. La plupart des patients qui s’y trouvent ont un pronostic de vie de moins de trois mois.
Nicole connaît sa date. Elle s’en va dans moins d’un mois. Elle recevra l’aide médicale à mourir. «C’est un privilège de savoir quand tu vas partir», dit-elle tout sourire à Martine. Nicole est en paix, mais d’autres patients en fin de parcours sont plus anxieux.
Pastels, plastine, plâtre, images, musique… Autant de médiums qui servent à s’exprimer, à se changer les idées, à réduire l’anxiété face à la fin de vie qui approche. Une fenêtre sur la créativité qui sert à nourrir le vivant. Jusqu’à la fin.
Vous leur avez offert un espace de bienveillance. Le programme d’art-thérapie en soins palliatifs a vu le jour seulement grâce à vos dons.
Grâce à vous, les patients comme feue Nicole Cormier ont profité d’un moment d’évasion. D’un moment de répit.